Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

mardi 17 août 2010

Des monts Suisses à Montréal.

À peine 50 minutes après avoir quitté Nice (2ᵉ aéroport de France comme une lectrice avisée me l'a fait remarquer) me voilà déjà hors de l'Europe, enfin de l'UE en tout cas, en une durée équivalente à une promenade Nice-Antibes en voiture durant la saison estivale ! L'avion malgré un sandwich à la moutarde ça reste la classe non ?



Sinon la Suisse vue du ciel est un joli pays, même si je n'ai pas réussi à voir de fontaines de chocolat à cette altitude. En revanche, il m'a semblé apercevoir un troupeau de vaches violettes mais ça reste une info à confirmer.
Zurich en tant que plus grande ville du pays dispose d'un aéroport tout à fait honorable avec métro automatique passant sous les pistes et d'un terminal international tout neuf.
Il y a même des Airbus A340 pour kékés (terme aéronautique consacré) dédiés, comme le montre la photo, aux vols vers la Californie et des A380 pour les transferts de fonds Singapouriens.




N'ayant pas de CHF (francs suisses) - eh oui ça existe encore - je n'ai pu acheter la boîte de chocolats en forme de couteaux suisses, un grand regret qui devra être rapidement effacé. Néanmoins voir un A380 décoller est toujours une consolation correcte.




Ensuite, il m'a fallu cavaler à l'autre bout du terminal, c'est là qu'on regrette d'aimer les avions, pour arriver parmi les derniers à l'enregistrement du Zurich-Montréal de SwissAir assuré par un très bel (extérieurement en tout cas) A330 helvète que voici.


J'ai bien sûr hérité du siège derrière la seule personne ayant complètement incliné le sien durant l'intégralité du voyage, ce qui rend tout déplacement hasardeux même en l'absence de turbulences. Pour ce premier vol en avion sans être assis à côté du hublot (grosse frustration), c'était pas franchement bienvenu mais la lecture s'est révélée être une activité captivante. Les 8h sont finalement passées comme une lettre dans un avion postal.
Enfin, à 22H je m'apprêtais, après l'atterrissage, à découvrir un nouveau continent à l'heure où les ténèbres recouvrent normalement la Terre.


Ah ben mince, il fait grand soleil en fait, fichu décalage horaire !