Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

dimanche 21 novembre 2010

L'US Open 2010

Aujourd'hui, nouveau flash temporel puisque nous voici rendus le 31 août 2010 à New York pour le premier tour de l'open de tennis des États-Unis, US Open pour les intimes. Ne t'en fais pas ami lecteur, après ces articles sur des sujets franchement étranges comme les trains ou les tournois sportifs, le blog reparlera de choses plus consensuelles.


Désolé, mais quelques explications s'imposent, l'US Open est l'un des quatre tournois dit «du grand chelem» qui constituent chaque année les moments forts de l'année tennistique. Les trois autres étant dans l'ordre l'Open d'Australie à Melbourne, Roland Garros (ou French Open pour les gens bilingual) à Paris et le plus ancien d'entre eux Wimbledon qui se joue sur gazon.
L'US Open adopte lui une surface dure connue sous le doux nom de decoturf, censé rendre les échanges rapides.

Mais comment va-t-on à l'US Open ?
Eh bien, ce n'est pas simple, il faut tout d'abord batailler sur un site internet complexe, constater avec amertume qu'aucune place intéressante n'est disponible à moins de 300 $ puis se dire qu'être assis en haut du court n'est peut être pas si grave.


L'étape suivante est de se rendre à New York puis de là sortir de Manhattan pour rejoindre le borough du Queens sur Long Island dans l'est de la ville. Cela correspond à une demi heure de métro aérien avant d'apercevoir l'impressionnant court central Arthur Ashe, fort de 25 000 places. il porte le nom du premier afro-américain à avoir gagné un tournoi du grand chelem, l'US Open 1968.


Cependant, comme la durée des matchs est variable, il n'est pas possible d'entrer immédiatement pour la session de nuit à laquelle je devais assister. Heureusement le Flushing Meadows Corona Park, l'un des plus grands de la ville de New York s'étend à proximité. Il serait même dommage de repartir sans avoir vu son immense globe terrestre métallique assez original que survolent les avions atterrissant à quelques kilomètres de là à l'aéroport de La Guardia.


États-Unis obligent, sécurité rime avec business et devant le danger évident représenté par ma bouteille d'eau j'ai du entreposer mon sac à mes frais. Je n'ai pas plus de commentaires à faire sinon que la France et le Canada sont des beaux pays.


Une fois entré, je suis allé, chips à la main (sans sac les choses sont tout de suite moins pratiques !) visiter les cours annexes où ont lieu les matchs des faire-valoirs, pardon, des joueurs les moins bien classés du tournoi. Pas grand chose à signaler sinon un match de double très intéressant avec une bonne ambiance, les joueurs plaisantant avec le public et l'arbitre.



Ensuite, alors que le dirigeable officiel du tournoi continuait à tourner en rond au dessus de nous, les portes se sont ouvertes, après que tout le monde ait bien sur eu le temps de s'acheter un produit dérivé officiel à bon prix.



C'est alors que l'ascension commença, chaque marche me renforçant dans l'idée qu'avoir amené des jumelles n'avait rien de superflu. Enfin, arrivé au sommet, la vue est assez impressionnante.


Une fois la minute patriotique passée, et les spectateurs réassis, les joueurs sont entrés. Il s'agissait du N°1 mondial Rafael Nadal, opposé à un adversaire russe improbable, comme souvent dans les premiers tours, Teimuraz Gabashvili, illustre inconnu au bataillon.


Je dois dire que j'ai été un peu déçu car le match n'eut rien d'extraordinaire, Nadal s'échauffant simplement pour les tours suivants.


C'était encore plus triste pour moi car la veille, Federer, le plus grand joueur de l'histoire venait de réaliser à nouveau un coup d'anthologie entre les jambes :
http://www.youtube.com/watch?v=CCmnFj8eaKM&feature=related
C'est là le grand drame de devoir réserver avant la publication du programme.

Ayant été initié au tennis par une personne considérant Nadal comme un joueur sans talent et Federer comme un dieu vivant du tennis, vous pouvez imaginer ma petite déception.


Par la suite, le stade s'étant vidé suite à la victoire de l'Espagnol, dont il fallut reconnaître la qualité de service, je pus descendre progressivement. Après avoir traversé quelques turbulences et des couches de nuages de haute altitude, je voyais désormais bien mieux le terrain, ce qui tombait à point nommé au moment du match féminin.




Caroline Wozniacki, jeune joueuse danoise et future N°1 mondiale à l'époque gagna aussi son match face à une non moins charmante joueuse américaine. La soirée se termina vers 1h00 du matin par un nouveau voyage en métro, bondé cette fois. Je m'endormis vers 3h00 du matin, bien content d'avoir pu me rendre à l'US Open et d'avoir fini le match au 2e rang du plus grand court au monde.


Finalement, contrairement à mon pronostic, Nadal remporta le tournoi réalisant ainsi le Grand Chelem en carrière alors que Wozniacki, que je voyais gagnante fut éliminée en demi-finale. En bref, ne comptez pas sur moi pour les paris sportifs !