Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

vendredi 10 septembre 2010

Governor's Island : retour en 2008

Comme je vais avoir pas mal de choses à vous raconter à propos de mes quinze jours passés à New York, je  ferai cela en plusieurs fois pour que ce soit plus pratique.
Pour commencer autant faire original, vous vous attendiez sans doute à la Statue de la Liberté ou à Ellis Island, rassurez vous j'en parlerai en temps utile mais pour l'instant voici Governor's Island.



Parler de cette île est sans doute le moyen le plus facile d'étaler ses connaissances sur New York au dîner de l'ambassadrice car il y a fort à parier qu'aucun - ou très peu - des convives en aura déjà entendu parler.

Pourtant, elle est plus grande et plus proche de Manhattan que Liberty Island mais n'apparait pas dans les circuits touristiques ni même dans les endroits fréquentés par les locaux.
Vous me direz sans doute que l'absence de statue géante ou de musée de l'immigration limite son intérêt : c'est tout à fait exact.

Mais alors pourquoi donc perdre une demi-journée pour aller voir ce gros caillou ?

Eh bien, en 2008, lorsque je suis arrivé à New York par la mer, le paquebot avait accosté juste en face, au port de Brooklyn. Governor's Island, autrefois mise à disposition des gouverneurs de la ville, avait été une de mes premières visions des États-Unis en arrivant au petit matin.


De plus par un hasard heureux, le Queen Mary 2 devait arriver à New York le vendredi précédant mon retour au Canada. C'était donc l'occasion rêvée de voir de plus près cet endroit qui m'avait déjà intrigué deprime abord avant qu'il ne soit fermé pendant l'hiver.




La traversée depuis le sud de Manhattan n'est pas réservée aux marins expérimentés car elle dure environ 5 minutes et le ferry ne s'éloigne pas à plus de 300 mètres des côtes, on ne sort donc même pas de la zone de baignade (très théorique vu la couleur de l'eau).


L'île est une ancienne base militaire qui comporte notamment un fort destiné à protéger NYC au XIXe siècle. De nombreux bâtiments sont abandonnés car l'île, qui a désormais le statut de monument national, est en attente de reconversion même si elle sert déjà de lieu d'expo pour certains artistes. Un projet très ambitieux pour la mettre en valeur est d'ailleurs évoqué mais à un horizon plus lointain.


Du fait du faible nombre de visiteurs, on a vraiment l'impression de se trouver dans une ville fantôme dépourvue de toute population. Seuls les gratte-ciels rappellent qu'on est très proche d'un des quartiers les plus denses de la ville. Le tout donne donc un sentiment assez étrange qui ne semblait toutefois pas déranger les quelques cyclistes occupés à faire le tour de l'île.



Enfin, j'ai surtout revu le QM2 après plus de 2 ans, ce qui était un grand plaisir car c'est à ce même endroit que s'était conclu une très belle semaine en mer.


Comme quoi, une base abandonnée sur une île quasi-déserte peut parfois être la cerise sur le gâteau d'un séjour dans la plus grand ville du continent américain !