Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

vendredi 26 novembre 2010

À Montréal (début)

Quand on en vient à parler de la deuxième métropole francophone du monde en terme de population, il est bien possible qu'un seul article ne suffise pas. Ce n'est pas grave car j'en reparlerai avec joie une prochaine fois.

On m'avait averti que la ville n'était pas très belle d'un point de vue architectural ou urbanistique, "c'est pas fou" pour reprendre l'expression de mon ami, condisciple et hôte durant mon premier séjour. Heureusement,  Hochelaga comme diraient les autochtones a d'autres atouts pour faire passer un  (voire même plusieurs) séjour agréable. Et croyez moi, ce n'est pas pour les collections de son musée d'art contemporain que je dis ça. Ce beau bâtiment, il faut bien reconnaître ça, était pratiquement vide le jour de ma visite.



En revanche, le parc du Mont-Royal est un endroit incontournable par un beau coucher de soleil d'automne. Par endroit les buissons semblaient même s'embraser à cause du soleil (toute ressemblance avec un texte biblique serait purement fortuite), donnant à la scène un aspect irréel.



Ce «moment de grâce» selon mon hôte ne doit toutefois pas être confondu avec l'action de Grâce, équivalent de Thanksgiving canadien précoce. En effet, celui des États-Unis a lieu aujourd'hui 25 novembre, jour du sacrifice des dindes.



La disparition tragique des ces sympathiques volatiles m'évoque celle tout aussi terrible des poissons du lac aux castors, encore inconscients de leur terrible futur sur cette photo prise lors de ma première visite.


Étant visiblement en haut de la chaîne alimentaire (cela explique la disparition des castors), ces petits prédateurs rouges se retrouvèrent fort dépourvu quand l'eau disparut. Les travaux d'entretien du lac mirent ces pauvres petites bêtes à la merci de féroces oiseaux. Voici les preuves, âmes sensibles s'abstenir.


Pour se remettre de ces atrocités, voici un lieu beaucoup plus paisible, l'Oratoire Saint-Joseph, (soit disant) deuxième plus grand dôme au monde.



C'est là que s'illustra frère André, religieux apparemment très populaire au Québec qui fut canonisé cette année. C'est de là que vient l'expression, au demeurant très peu utilisée «c'est pas le frère André» pour désigner une personne peu recommandable.





Cet édifice - énorme - présente la particularité d'offrir un intérieur très moderne, assez surprenant au vu de son apparence externe plutôt classique.



Sa terrasse offre une belle vue sur l'île de Montréal, aussi appelée banane pour les intimes, tandis que son parc tout proche est multicolore durant l'automne.



Pour finir cette première partie de visite, voici le campus de l'université McGill, bien situé entre le Mont-Royal et le centre ville. Les bâtiments se regroupent autour d'une grande pelouse centrale et donnent un ensemble cohérent qui constitue sans doute un agréable cadre d'étude.



Pour faire une petite comparaison avec Ottawa, je dirais que leurs tailles sont comparables mais que McGill est plus contrastée. En effet, ses bâtiments emblématiques (pavillon des arts) sont les plus réussis, en revanche certains affichent une laideur impensable à l'université canadienne. J'expliquerai d'ailleurs ce nom un peu étrange un de ces jours.



Enfin, je dois faire une mention spéciale au gymnase des redmen (heureusement que l'université est anglophone), qui offre des cours de tennis très appréciables. Cette partie jouée chez les hommes rouges (vous voyez qu'en Français c'est de suite ridicule) fut un complément agréable du billard d'un bar du boulevard St-Laurent que j'ai fréquenté de façon assidue durant quelques jours.


Le tennis est de plus un bon moyen de supporter les habitudes alimentaires de mon hôte, grand amateur de poutine et de pizza, auxquelles je dus temporairement me conformer. Nous eûmes ainsi la joie de recevoir trois fois la visite du livreur de «Steve Pizza» en quatre jours.
Aller une petite pause pour digérer puis la visite continue, direction le fleuve.