Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

mardi 19 octobre 2010

Eh oui, c'est la saison des révisions

Chers lecteurs, puisque vous semblez avoir aimé l'organisation politique du Canada, je vais aujourd'hui vous parler de sa géographie. Cela tombe d'ailleurs très bien car j'ai un examen sur le sujet demain matin.

Pour renforcer cette ambiance studieuse, voici des photos de l'Université d'Ottawa à l'automne.


Un de mes (nombreux) cours porte en effet sur le Canada et ses régions. Ces dernières sont censées présenter une certaine homogénéité dans un ou plusieurs domaines (climat, paysage, peuplement, découpage politique, langue, activités économiques, nombre de marmottes au km²...).


C'est pourquoi tout et n'importe quoi peut faire partie de votre région selon les critères choisis. Bon d'accord, il en existe des plus pertinents que d'autres comme les regroupements d'États à l'échelle continentale (Europe de l'est, Moyen-Orient...) et les subdivisions d'un État (Ontario, Corse, Kurdistan...).

C'est pourquoi, quand il s'agit de définir celles du Canada, 2e pays le plus vaste du monde habité par des populations diverses, cela peut être un peu compliqué.
Je ne résiste pas à vous demander la signification du mot Canada. Une idée, oui, non, peut-être ?


Eh bien si vous aviez maîtrisé la langue des Iroquoiens de la région de Québec à l'époque de Jacques Cartier, vous auriez bien sûr su que cela signifiait "village de cabanes". Dommage, c'était pourtant facile, la preuve les colons français et anglais ont conservé ce nom qui perdure aujourd'hui.


Toutefois, c'est un super grand village puisqu'il comporte dix provinces et trois territoires. Certaines cabanes sont aussi plutôt grandes puisque Toronto, Montréal et Vancouver ont chacune de 2,5 à 5 millions d'habitants. Le pays entier a une population supérieure à 30 millions d'individus, concentrés pour la plupart aux environs de la frontière avec les États-Unis au sud.


Les anglophones représentent la majorité linguistique alors que les francophones, majoritaires au Québec mais moins nombreux ailleurs forment un quart de la population. Le reste sont des allophones, ayant une autre langue d'origine. Oui connaitre ce terme est classe mais le sortir de façon naturelle dans une conservation sera difficile, désolé.


Cette diversité est liée aux vagues de colonisation successives depuis l'est vers l'ouest. Voici le top 10 des colonisateurs plus ou moins chanceux dans l'ordre chronologiques : les autochtones (eh oui eux aussi !), les Vikings, les Basques (sans l'ETA), les Français, les Anglais, Européens divers et variés notamment de l'est, Chinois (discriminés mais pratiques pour construire le chemin de fer), population de pays en développement.
Depuis 1967 un système de points est censé évaluer les candidats à l'immigration sur la base de critères objectifs (diplômes, compétences...) pour éviter que les Européens, chrétiens, blancs et propres sur eux soit systématiquement privilégiés.


Bon, je vais m'arrêter là pour prendre l'exemple des cours se terminant plus tôt que prévu (record d'une heure et demi depuis mon arrivée).

Juste pour finir - programme de révision oblige - je dois parler de la théorie des produits générateurs développée par un brave monsieur nommé d'Harold Innis. Il pense que le peuplement du Canada et son développement économique sont liés à la découverte et l'exploitation de ressources naturelles.


Dans l'ordre : - la pêche dans les provinces maritimes basée sur un système coopération
- les fourrures exploitées par des grandes firmes dans le Canada central et le St-Laurent
- l'industrie du bois ou foresterie pour utiliser le terme local approprié
- la culture du blé dans les grandes prairies de l'ouest
- les mines et le pétrole notamment en Alberta
- hydroélectricité et production d'énergie

Ouf, vous pouvez souffler, j'ai fini !