Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

mardi 31 août 2010

et encore le bus.

Je reviendrai sur ma découverte de la capitale du Canada dans un autre épisode, car il faut bien maintenir un minimun de suspens.

Grâce à un bond temporel d'environ une semaine, me voici maintenant en route pour New York, NYC pour les intimes et les snobs.


Comme les Canadiens/Américains ne sont pas des fous du volant - eh non Mad Max vit bien en Australie, pour jouer au guerrier de la route il faudra repasser - parcourir 700 Km et franchir une frontière prend plus de 9 heures. De 22h30 à 7h15 le lendemain, j'ai donc croisé des douaniers arnaqueurs qui m'ont fait payer 6$ pour me réveiller en pleine nuit, me faire décharger mes bagages, étudier attentivement les extrémités de mes doigts tout en m'ayant fait attendre plus de 45 minutes, record du bus ce soir là !


Ensuite, une bande de mormons (ou autre religion bizarre tout droit sortie du XIXe siècle à en juger par les costumes) a un peu égayé mon escale nocturne de 50 minutes à Syracuse. Oui, le trajet n'était pas vraiment direct, mais grâce à ces gens étranges à côté desquels le messie cosmoplanétaire passerait presque pour un rationaliste, j'ai vraiment senti que j'étais arrivé aux États-Unis.
Le reste du voyage fut sans histoires car la femme noire de 200 kg assise à côté de moi dans le bus n'a finalement pas réussi à m'écraser malgré des tentatives répétées.



Au petit matin, l'arrivée dans la ville par le New Jersey puis le tunnel Lincoln est très sympathique même si cela ne vaut pas le passage sous le pont Verrazano dans un bateau de 345 mètres.


Le Port Authority Bus Terminal est environ 10⁴ fois plus grand que la gare Greyhound d'Ottawa, cela donne sans doute la tonalité du séjour...

Le bus,

Comme les TGV n'ont pas encore envahi l'Amérique du Nord, il est courant là-bas d'utiliser le bus, certes plus lent mais trois fois moins cher que son équivalent aérien.


C'est pourquoi je suis allé de Montréal à Ottawa par la route, le long des paysages sauvages ou parfois plus civilisés du Québec. C'était une belle entrée en matière par cette belle après-midi (nuit française) d'été ensoleillée.














Sur une carte du Canada, les deux villes ont l'air pratiquement collées et on se dirait presque que cela ferait une belle balade à vélo - sans valises - mais en fait, plus de 200 km séparent ces cités. Après douze heures de voyage, ce Nice-Marseille supplémentaire parait assez long, surtout que la présence d'animaux sauvages potentiellement dangereux comme les pseudo marmottes (faussement prises initialement pour des taupes) de l'aéroport de Montréal crée un stress certain chez le voyageur fatigué.

Ça à l'air féroce, n'est ce pas ?
Un dernier tour en taxi dans les rues d'Ottawa et voici l'université mais surtout l'objectif ultime de cette journée : ma chambre. Manque de bol, la salle de bain collective est digne d'une aire d'autoroute, c'est pas le royal luxe mais ça dépanne.


La bonne nuit de sommeil réparatrice se termine malheureusement à 3h30 du matin (heure locale), ce qui correspond à une grasse matinée honorable en France mais reste très perturbant au début !

Pas mal comme vue pour un premier soir, non ?

mardi 17 août 2010

Des monts Suisses à Montréal.

À peine 50 minutes après avoir quitté Nice (2ᵉ aéroport de France comme une lectrice avisée me l'a fait remarquer) me voilà déjà hors de l'Europe, enfin de l'UE en tout cas, en une durée équivalente à une promenade Nice-Antibes en voiture durant la saison estivale ! L'avion malgré un sandwich à la moutarde ça reste la classe non ?



Sinon la Suisse vue du ciel est un joli pays, même si je n'ai pas réussi à voir de fontaines de chocolat à cette altitude. En revanche, il m'a semblé apercevoir un troupeau de vaches violettes mais ça reste une info à confirmer.
Zurich en tant que plus grande ville du pays dispose d'un aéroport tout à fait honorable avec métro automatique passant sous les pistes et d'un terminal international tout neuf.
Il y a même des Airbus A340 pour kékés (terme aéronautique consacré) dédiés, comme le montre la photo, aux vols vers la Californie et des A380 pour les transferts de fonds Singapouriens.




N'ayant pas de CHF (francs suisses) - eh oui ça existe encore - je n'ai pu acheter la boîte de chocolats en forme de couteaux suisses, un grand regret qui devra être rapidement effacé. Néanmoins voir un A380 décoller est toujours une consolation correcte.




Ensuite, il m'a fallu cavaler à l'autre bout du terminal, c'est là qu'on regrette d'aimer les avions, pour arriver parmi les derniers à l'enregistrement du Zurich-Montréal de SwissAir assuré par un très bel (extérieurement en tout cas) A330 helvète que voici.


J'ai bien sûr hérité du siège derrière la seule personne ayant complètement incliné le sien durant l'intégralité du voyage, ce qui rend tout déplacement hasardeux même en l'absence de turbulences. Pour ce premier vol en avion sans être assis à côté du hublot (grosse frustration), c'était pas franchement bienvenu mais la lecture s'est révélée être une activité captivante. Les 8h sont finalement passées comme une lettre dans un avion postal.
Enfin, à 22H je m'apprêtais, après l'atterrissage, à découvrir un nouveau continent à l'heure où les ténèbres recouvrent normalement la Terre.


Ah ben mince, il fait grand soleil en fait, fichu décalage horaire !

dimanche 15 août 2010

Nice-Ottawa en 13h et quelques minutes, record à battre ?

Pour les gens peu intéressés par la géographie il faut savoir que le Canada est loin, voire très loin. Utiliser un canot pneumatique à rame pour y aller est donc fortement déconseillé. Même si de gros bateaux comme le Queen Mary 2 (au hasard) vous garantissent un voyage très agréable et sans décalage horaire, l'avion reste (un peu) plus rapide même s'ils sont rarement directs.


Exemple : arriver à Ottawa sans avoir vu l'aéroport de Montréal et les paysages du Québec aurait été dommage. Pire encore il eut été impardonnable de ne pas rendre visite au passage à nos amis Helvètes et à leurs maîtres chocolatiers du duty free de l'aéroport international de Zurich.

C'est pourquoi j'ai fort logiquement tenu compte de ces contraintes (très Sciences Po comme phrase, à mettre dans le rapport de séjour).


Pour ceux qui n'auraient pas été présentés, voici l'aéroport de Nice vu du ciel, 3e plate-forme de France s'il vous plaît. D'accord la photo n'est pas aussi contrastée que dans un livre de Yann Arthus-Bertrand mais je crains le regard accusateur d'une personne de mon entourage si j'abuse de Photoshop.
Ainsi, la Côte d'Azur connait aussi des périodes embrumées l'été mais la région conserve ses attraits à condition de supporter moustiques et chaleur, ce qui n'est pas le cas de tout le monde !



Après avoir salué mes chers géniteurs et fait le plein de magazines, me voilà donc à bord d'un A319 (détail anecdotique mais qui me fait plaisir) de la SwissAir en route vers le pays de l'évasion fiscale. Consciente du caractère volumineux des liasses de 500 €, la compagnie autorise ses passagers à transporter 2 valises de 23 kg, ce qui peut aussi se révéler pratique pour les lingots. Malheureusement, les miennes contenaient des marchandises moins glorieuses - je n'ai pas (encore ?) de caleçon brodé au fil d'or - mais fort utiles pour survivre au pays des trappeurs.
Sur ce, je vous laisse admirer la vue à 11 000 mètres d'altitude et vous dis à bientôt !

Au commencement il y eut le voyage.

Salut futurs lecteurs fidèles et bienvenue sur ce blog tout neuf !
Comme c'est semble-t-il une tradition de l'année à l'étranger, je vais m'essayer à cet art inconnu que Richard Descoings a su porter à son paroxysme depuis de nombreuses années.

Étant nouveau dans ce domaine, votre indulgence sera sans doute requise mais, ce service étant gratuit et surtout non obligatoire il ne faudra pas trop m'en demander non plus.

Il sera ainsi possible de suivre ma passionnante troisième année de Sciences Po à l'université d'Ottawa. Si par malheur elle ne l'est pas, j'essayerai de vous le faire croire quand même ce qui renforcera l'aspect créatif de ce blog et aiguisera votre esprit critique.

Cher lecteur, me voici prêt à te conter, par cette après-midi orageuse (chez toi aussi probablement sinon tu ne serais pas en train de lire ces lignes), le début de mes aventures canadiennes.

Comme ce blog se veut décidément très original, j'innoverai en commençant par narrer mon périple transatlantique.

Bonne lecture si vous êtes toujours partant.

PS : j'oubliai qu'un blog est supposé laisser le lecteur, frustré d'être muselé par les autres médias, s'exprimer de façon constructive. Tout commentaire (sympathique et/ou intéressant) sera donc le bienvenu. Merci !