Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue pour une année exaltante de découverte du continent Nord-Américain et de ses attraits, du moins c'est ce que dit le programme...

dimanche 9 janvier 2011

Toronto

J'avais eu des avis différents concernant la capitale de l'Ontario mais après trois jours de visite, la ville ou plutôt son centre car elle est extrêmement étendue m'a bien plu.
L'arrivée à Toronto en bus est assez sinistre avec d'immenses banlieues plus ou moins industrielles et d'étonnantes tours d'habitations posées par paquets au milieu de nulle part. Vous me direz que dans un pays où les boulangeries sont rares c'est peut être moins pénalisant mais ça reste assez étrange. 


La deuxième chose qui nuit beaucoup à l'image de la ville aux yeux du touriste est que le front de mer ou plutôt de lac est traversé par une énorme autoroute. La Highway 401 est la route la plus empruntée d'Amérique du Nord du fait des échanges commerciaux avec les États-Unis et elle passe au cœur de Toronto.


Hormis ces premières impressions mitigées, la ville s'est montrée beaucoup plus agréable par la suite. Elle est souvent qualifiée de mini New York du fait de ses gratte-ciel et de son organisation. C'est un peu réducteur mais cela montre qu'il y a de grosses différences avec Montréal par exemple.


Ici, les voitures peuvent sortir des murs sans préavis et d'énormes Rubik's cubes ornent certains magasins. Architecturalement, on voit des choses très diverses à Toronto, du plus sobre comme le nouvel hôtel de ville construit dans les années 1960 au plus discutable.


Dans ce domaine, la Casa Loma écrase toute concurrence, ce faux chateau médieval datant des premières années du XXe siècle aurait sans doute même été refusé par Walt Disney pour ses parcs tant son niveau de Kitch est élevé. Si vous doutiez encore que l'argent n'amène pas automatiquement le bon gout, c'est une visite à faire d'urgence.




En revanche, d'autres quartiers de la ville sont très agréables, les bâtiments y sont intéressants et souvent spectaculaires sans l'impression d'écrasement typique de New York


Le Parlement de l'Ontario, édifice asymétrique, n'est pas aussi beau que celui d'Ottawa ou du Québec mais les chorales de Noël, l'immense sapin et l'accueil sympathique (si rare dans les bâtiments publics sensibles !) font de sa découverte un bon moment.




Juste à côté, (tout est relatif car une route à huit voies doit être traversée), l'Université de Toronto rappelle l'origine anglaise de la ville. 






Attention toutefois, je conseille à toute personne voulant photographier les écureuils de près de se munir d'un gant, d'un répulsif pour rongeurs ou d'un pistolet anesthésiant (le tazer reste un peu radical) car ces  bestioles sont là-bas particulièrement sauvages. Ce petit écureuil noir qui semble a priori bien sous tout rapport m'a violemment griffé la main sans émettre un quelconque préavis.


 Je vous laisse donc imaginer les risques pris pour vous rapporter ces images.


Pour se remettre d'une telle émotion, rien de tel qu'un musée car les dinosaures ont perdu tout caractère hostile depuis fort longtemps. 



Le Royal Ontario Museum ou ROM en abrite une très belle collection dans un bâtiment tout neuf représentant un cristal. 


C'est un bon symbole car la collection de minéraux du musée est superbe et les autres départements ne sont pas en reste. Même s'il vous faut contracter un prêt pour vous offrir la visite, elle reste vivement conseillée.



Le nouveau bâtiment du ROM n'est pas la seule originalité architecturale de Toronto. Ce collège de design étant lui aussi assez peu banal alors qu'il trône à à proximité de bâtiments  coloniaux comme la cathédrale de la ville.



Enfin Toronto possède son équivalent de Times Square, grande place entourée d'écrans géants ou les ours polaires sont lumineux, et probablement trafiqués génétiquement.












Toronto est une cité bien sympathique, son centre est très agréable à visiter même si s'aventurer un peu plus loin sans voiture est difficile alors que le réseau de métro est franchement moyen et que les emblématiques tramways ne desservent que quelques rues. 




Mais avec un bus, les chutes du Niagara ne sont pas très loin.

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